La plupart des thérapeutes ont un parcours qui ressemblent plutôt à ceci : ils apprennent les concepts sur les bancs de la fac et au fil des années de leur pratique, ils vont prendre de plus en plus de liberté et personnaliser peu à peu le cadre de base de leur enseignement. Beaucoup ressentent le besoin de s'ouvrir à d'autres approches pour gagner en efficacité, ils prennent du recul, deviennent « un peu philosophe ». Une part d'entre eux découvrent finalement la dimension spirituelle qui apporte un éclairage nouveau sur le sens de la vie, le bonheur,  leur travail.

On peut dire qu'ils ont un parcours DEDUCTIF : ils construisent brique par brique, et en fonction de la qualité de la construction, ils vont éventuellement arriver à un point de vue élargi.

 

Mon parcours est l'exacte inverse : il est INDUCTIF. Dès que j'ai eu « l'âge de raison », j'ai manifesté une conception holistique du monde (qui tend à connecter les différentes dimensions de l'existence).

Le terme « manifesté » pourra paraître étrange à ceux qui pensent que nous nous construisons en relation avec notre environnement, mais c'est le terme exact, car rien ne pouvait l'expliquer. C'était quelque chose qui était en moi et qui s'est déroulé en grandissant, exactement comme une graine contient en elle le gerbe de la future plante.

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Quand je me suis tournée vers la psychologie ce fut donc dès le départ avec une mise en perspective plus vaste. Je fus une enfant au caractère méditatif, une philosophe pendant mon adolescence, et une exploratrice des traditions spirituelles et mystiques de l'humanité depuis mes années de faculté jusqu'à ce jour.  Quand en 2012 je commence de m'intéresser aux techniques de recouvrement psychologiques pour faire face à une période difficile, je possède à mon actif de nombreux prismes de vision.

 

Un parcours inductif n'est pas pour autant un parcours exempt de tâtonnements. Au cours de ces dix dernières années  j'ai dû entreprendre un travail de tri pour ne garder que l'essentiel : ce qui constitue la ligne directrice des différentes traditions de sagesse et des techniques psychologiques. D'où le nom Core Line (aussi un diminutif de mon prénom)        J'ai eu à coeur de chercher les applications pratiques des préceptes spirituels et de les comparer à ce que la psychologie nous offre de meilleur.

 

Je suis passée de «femme savante » à « femme ressentante » en me désencombrant de tout le savoir que j'avais accumulé. Ce n'est pas qu'il soit inutile : il est important d'avoir une compréhension intellectuelle de ce que l'on fait. Mais cet aspect étant acquis, j'en suis libérée, et ma connexion à la réalité et à autrui passe désormais par une voie plus directe

 

Mon travail sophrologique commence vers l'âge de 13-14 ans alors que je découvre les possibilités de mon corps quand je reste étendue sur mon lit. Je passe des heures à explorer un certain floutage des sens physiques au profit des sens psychiques. Lorsque j'ai commencé cette pratique, j'étais une personne éthérée qui aspirait à retrouver cette dimension dans les parenthèses que je m'accordais. Quinze ans plus tard, je me sers de la sophrologie pour obtenir l'exacte inverse : pour être profondément ancrée dans le corps, dans le présent et dans la vie. De fait, aujourd'hui, j'ai une présence et une joie naturelle, qui sont la résultante directe de ce travail. La sophrologie est un formidable outil car elle est littéralement une porte ouverte sur le corps, la vie qui l'habite et les émotions qui y sont cristallisées!

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Mon évolution et l'évolution de ma pratique n'est bien sûre pas terminée mais offre déjà un équilibre très intéressant dans ses résultats. Éternelle étudiante, je continue de me former auprès de différents maitres, qu'il s'agisse de maitres en psychologie, en énergétique, ou de "maitres à expériencer" pour faire évoluer ma pratique. Après avoir passé une dizaine d'années à explorer l'ésotérisme occidental et oriental,  la psychologie positive, je me suis dernièrement formée aux techniques de transe conscience et de soins expérimentés par les peuples premiers, en particulier en passant 3 ans auprès d'un Grand Père breton qui m'a transmis la tradition celte.

 

Sensibilisée au problème de la perte de transmissions, de génération en génération, des connaissances orales et expérientielles, je me suis engagée à retransmettre une partie des connaissances '"perdues et retrouvées" concernant notre capacité à communiquer avec la nature, capacité allant de pair avec notre évolution, au delà du monde matériel et personnel.  

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